PREMIER ALBUM
Wanderer Without Words
Alpha Classics - 2023
Pour son premier récital, Juliette Journaux évoque la figure du Vagabond : un marcheur, un nomade, un homme qui marche seul sans but apparent. Il affronte une nature qui le dépasse et ses pensées les plus profondes. L’itinérance du vagabond est également indistincte d’un rêve et de l’acceptation d’un autre temps.
L’album s’ouvre sur « Der Wanderer » de Schubert dans une transcription pour piano de Liszt, suivi de ses Drei Klavierstücke D.946; puis vient sa transcription « Ich bin der Welt » des Rückert Lieder de Mahler, pleine de douleur et de chagrin. Elle évoque également Wagner et son opéra Siegfried où Wotan devient le vagabond. L’adieu et le renoncement au monde qu’est « Der Abschied » de Das Lied von der Erde (Le Chant de la Terre) de Mahler conclut le programme.
La presse en parle :

Les Klavierstücke sont joués avec une énergie vitale qui sait céder le pas devant le rêve schubertien, qui peut surprendre l’auditeur inattentif ou formaté. […] Partout la pianiste suit son idée, cette petite voix intérieure qui la fait s’immerger dans la musique avec une absence de vanité admirable. Elle donne un caractère irréel au Mein Schlaf ist Träumen, jusque dans son héroïsme qui fait éclater le cadre du piano, et ses silences poignants à la fin du Chant de la Terre.
CLASSICA, Alain Lompech
Un album absolument remarquable. Juliette est une nouvelle pépite.
FRANCE MUSIQUE, Laure Adler


Dans ses propres transcriptions, on applaudit autant l’habileté de l’écriture (celle de Siegfried, entre autres, sonne de manière très pianistique) que l’interprétation alternant geste subtil et éclairs passionnés. […] Les visions de paradis de l’Abschied de Das Lied von der Erde offrent une digne conclusion à ce disque ambitieux.
DIAPASON, Bertrand Boissard
Un magistral disque de piano, un voyage poétique de haute volée tel qu’on n’en découvre pas tous les jours.
PIANISTE, Alain Cochard


Un programme original, personnel, beau et incarné […] d’une densité étonnante. Juliette Journaux a pris une sacrée épaisseur artistique.
FRANCE INTER, Anna Sigalevitch
Un formidable album solo […] Une voix personnelle, singulière, toujours juste et éminemment poétique, de celles qu’on rêverait d’entendre plus souvent.
BACHTRACK, Tristan Labouret


Un voyage qui laisse sans voix. Un disque absolument merveilleux.
RCJ, Frédéric Hutman
Juliette Journaux fait parler et chanter son piano […] son Art distille une intense poésie et une brûlante nostalgie.
PREMIERE LOGE, Stéphane Lelièvre


Comme ce piano sonne profond dans les timbres amples, comme les interrogations et les amertumes de Wotan devant Erda s’y coulent, subtilement retranscrites par la pianiste. […] Retour à Schubert : ces Klavierstücke qui chantent et tonnent disent assez à quelle musicienne vous aurez à faire.
ARTAMAG, Jean-Charles Hoffelé
Juliette Journaux impressionne dans cet enregistrement. On comprend que Brigitte Engerer ait été sa marraine artistique ! C’est la même sonorité puissante et profonde alliée à une soudaine agilité aérienne.
FORUM OPERA, Marcel Quillévéré


Saisissant et captivant. […] La pianiste nous subjugue par l’originalité de son programme et son audace interprétative ; quelle atmosphère d’urgence et quelles pulsations fulgurantes dans les Klavierstücke D.946 !
CLASSICAGENDA, Marine Park-Dufour
NOUVEL ALBUM
Oskar C. Posa : Lieder, Sonate pour violon et piano, Quatuor à cordes
Voilà Records - 2025
Dans cet enregistrement, le premier mondial consacré à Oskar Posa pour le label Voilà Records, Juliette Journaux met son art au service d’un compositeur viennois post-romantique dont la voix singulière fut longtemps réduite au silence. Aux côtés du baryton Edwin Fardini et de la violoniste Eva Zavaro, elle interprète la Sonate pour violon et piano et s’illustre surtout dans le cœur de l’œuvre de Posa : vingt-quatre lieder inédits — qui sonnent comme des « compositions de piano avec accompagnement de chanteur », comme s’étonnait la critique musicale au début du XXème siècle. À travers ce projet, Juliette révèle non seulement un créateur injustement oublié, mais affirme aussi son propre chemin d’interprète : celui d’une artiste qui explore les marges, défend les œuvres négligées et transforme la mémoire effacée en présent vibrant.